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Cette année encore, la Foire du livre de Brive bat ses propres records

On peut s’interroger avec notre ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture. Quelles sont les clés de ce mystère, de cette potion magique, qui fait se rencontrer comme nulle part ailleurs dans le monde, une fois l’an, toujours début novembre, les auteurs et un public immense, patient et déterminé ?

On peut s’interroger, mais personne n’a la réponse.

Bien sûr il y a ce train qui prend nos auteurs depuis Paris pour les conduire festivement jusqu’au lieu du rendez-vous. Parfois surnommé le train du cholestérol en raison de la gastronomie qui l’accompagne, il n’est pas pour rien dans l’esprit d’équipe qui se crée. Une joyeuse préparation au marathon qui les attend. Passé Limoges, le train serpente et le temps de quelques tunnels, voici notre équipe d’auteurs métamorphosée, fin prête.

Bien sûr il y a là, en Corrèze, un public gaillard qui les attend de pied ferme, bien décidé de passer le temps qu’il faudra, mais qui, en aucun cas, ne repartira sans son trophée : le livre désiré, mais surtout l’échange, le temps d’un mot et d’une dédicace, avec son auteur adulé.

Et voilà que c’est notre public qui est transporté et nos auteurs qui sont émus de cet accueil. 
C’est toute la ville qui entre en vibration, entre remises de prix littéraires, conférences, théâtre… En terre de Rugby, on connaît ce que la troisième mi-temps veut dire, le livre, ses auteurs et son public ont bien le droit à une troisième mi-temps et à garder le secret sur leur rencontre.

Ici c’est nul par ailleurs. En 30 heures, 70 000 livres sont vendus, 970 000 euros de chiffre d’affaires réalisés. Chaque année c’est plus et toujours plus. En 3 jours, le prix Goncourt, Jean-Baptiste Andréa a épuisé les 1050 livres avec lesquels il était venu !

Florence Aubenas qui présidait cette édition avec sa franchise et son implication dit : « À Brive j’aime cette sincérité naturelle , ce côté chaleureux. J’ai cru que tous les salons étaient comme ça. Erreur fatale : Brive est inoubliable ».

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Bertrand Coty a exercé son activité de conseil en communication pendant plus de 10 ans au sein de groupes internationaux (Saatchi & Saatchi), sur les thématiques de la communication d’entreprise : business to business, corporate et interne. Dès le début des années 2000 il oriente sa démarche de communication sur des thèmes liés à l’environnement. Il est l’auteur du jeu : « Le tri des déchets, ça se joue en famille » réalisé en partenariat avec la Caisse des dépôts et l’ADEME. Directeur éditorial de titres de presse comme RSE Magazine et le Journal De l’Economie, il crée la revue RESPONSABLES en 2022. Bertrand Coty est également délégué permanent à Bruxelles auprès de l’Union européenne.

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1 COMMENTAIRE

  1. MR Coty,

    Vous avez excellemment ressenti ce que les livres peuvent apporter, tout simplement du bonheur…
    Le livre est un objet fidèle, vous le lisez, le laissez de coté l’espace d’un moment sachant qu’il vous attends à la même place, le livre offre une nourriture hors de commun…il vous comble de joie et vous rends l’âme plus heureuse
    Votre texte est brillant et sensible .

    Bien à vous

    S.MOULAI

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