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Pourquoi définir une raison d’être ne suffit pas

« Il n’y a rien de mal en soi à utiliser des mots qui font du bien et des slogans de relations publiques accrocheurs, mais vous vous faites des illusions si vous pensez que cela suffira à changer votre organisation. Il faut vraiment s’atteler à la tâche et faire le travail. » – Jon Duschinsky

Chiffre clé : Seuls 24 % des entreprises qui adoptent une raison d’être l’intègrent dans leur modèle d’entreprise (et en récoltent donc les fruits) !

La déclaration d’intention de votre entreprise doit être plus qu’un simple slogan accrocheur sur le mur du bureau.

Comme nous le disons souvent chez Centrepoint, avoir une raison d’être n’est pas un facteur de différenciation en soi. L’activer en fait un facteur de réussite.

N’importe qui peut passer quelques heures dans une salle de réunion et trouver une phrase de sept mots qui sonne bien. Mais la concrétiser de manière authentique à travers toutes les facettes de l’organisation, est une tâche plus ardue. C’est aussi là que se récoltent les bénéfices.

Et les bénéfices sont énormes.

Une récente étude mondiale réalisée par Zeno a montré que les consommateurs sont six fois plus enclins, en cas de faux pas, à défendre une entreprise motivée par une raison d’être et qu’ils sont 4,5 fois plus enclins à défendre l’entreprise et à la recommander à leurs amis et à leur famille.

Ces données concernent les déclarations d’intention des entreprises, mais si j’ai appris une chose au fil des ans sur les promesses, c’est qu’elles sont trop souvent mensongères. Il n’en reste pas moins que les gens sont beaucoup plus enclins à être positifs envers une entreprise ou une organisation dont ils ont l’impression qu’elle leur veut du bien.

Cela me donne l’occasion de rappeler que si les gens savent ce que vous défendez, ils peuvent vous soutenir. S’ils savent où vous allez, ils peuvent décider de vous rejoindre pour le voyage. Et que, lorsque les choses se gâtent, ce qui arrivera inévitablement à un moment ou à un autre, savoir que vous avez des clients, des fans, des fournisseurs et d’autres personnes qui sont alignés avec vous, qui ressentent une connexion émotionnelle profonde avec votre entreprise, deviendra indispensable.  Cela n’a pas de prix.

Ma boîte mail et mes signets Internet sont pleins à craquer d’enquêtes et d’études qui montrent que les organisations motivées par une raison d’être ont une meilleure réputation, des employés plus motivés, des niveaux d’innovation et de créativité plus élevés, un coût du capital plus faible, des ratios d’exploitation plus bas, et ainsi de suite.

Les chefs d’entreprise y prêtent attention et de plus en plus d’organisations affirment qu’elles ont une raison d’être. Mais sont-elles guidées par elle ? Pour mériter cette distinction, il faut faire le travail. Il faut un leadership visionnaire et fort. Il faut du courage. Il faut du temps et de la patience et des investissements. Il faut de la gouvernance et la participation de chacun au sein de l’organisation.

Nous avons essayé de rendre les choses aussi simples que possible.

C’est pourquoi nous avons mis au point le Paradigme du Purpose, un cadre éprouvé pour activer votre raison d’être. 

Nous développons également l’Audit du Paradigme, qui évalue votre entreprise par rapport à chacun des éléments de ce cadre afin que vous puissiez voir où se situent les lacunes et ce sur quoi vous devez vous concentrer.

Ces outils ne fonctionnent que si vous avez la vision et le courage de reconnaître que la raison d’être est plus qu’un slogan accrocheur et accroché sur le mur de votre bureau (…).

En résumé pour dépasser le caractère du « phénomène de mode de la raison d’être », il faut véritablement entrer dans le sujet sérieusement pour en retirer des bénéfices.

Jon Duschinsky

Jon Duschinsky est un leader d’opinion mondial, un innovateur social et un des fondateurs du mouvement Business for Good.

En travaillant avec des dirigeants tournés vers l’avenir, il accélère l’innovation, l’impact social et environnemental et leur capacité à retenir les talents (en particulier les GenZ et les Millennials).

Jon a fourni des conseils d’expert à des clients dans plus de 60 pays, notamment Airbus, Accor, Pernod-Ricard, Sodexo, NASCAR, Prudential et Maybank, ainsi qu’aux gouvernements de l’Allemagne, des États-Unis, de la France et des Émirats arabes unis. En outre, il a coaché des centaines de dirigeants et de futurs dirigeants, écrit deux livres et donne régulièrement des conférences universitaires partout dans le monde.

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