Le sujet
Face aux pénuries et pour atténuer les effets des précipitations irrégulières, les ouvrages hydrauliques se multiplient partout en Europe : barrages, retenues collinaires et systèmes de dérivation des eaux de rivière.
Dans son agenda stratégique 2024-2029, le Conseil de l’Union européenne (UE) s’engage à « investir dans de vastes infrastructures transfrontalières », y compris dans le domaine de l’eau.
Les parties prenantes
En sus de capter les eaux de pluie et de les stocker, les méga-bassines françaises ont la particularité de puiser l’eau des nappes souterraines, en cas de précipitations insuffisantes. Selon les opposants au projet, ces ouvrages sont donc susceptibles de perturber les zones humides du marais et de contribuer à son assèchement.
Autre système répandu un peu partout en Europe dans les zones de relief : les retenues collinaires, capables de capter les eaux de pluie qui s’écoulent au sol.
Où en sommes-nous
Outre le système de remplissage, les tensions portent aussi sur le mode de gestion de ces réserves.
Alors que 21 ministres de l’UE ont récemment appelé à faire de l’eau une priorité absolue de l’agenda européen, la stratégie de gestion durable promise par la présidente de la Commission européenne est très attendue par les acteurs du monde agricole.
(Source Euractiv)
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