Le sujet
La « terre des feux » est une région couvrant les provinces de Naples et de Caserte. Elle compte environ trois millions d’habitants.
Face aux données scientifiques montrant l’augmentation des taux de cancer et la contamination des nappes phréatiques dans cette région, l’avocate Valentina Centonze a introduit l’affaire au nom de 66 citoyens et de cinq organisations locales.
Les parties prenantes
A l’origine l’affaire avait été initiée dix ans auparavant. La CEDH avait été saisie. Dans une déclaration faite jeudi, l’homme a décrit la contamination toxique qui a dévasté l’élevage de moutons de sa famille et provoqué des cancers chez de nombreux membres de sa famille. Il a ajouté que son oncle était décédé en l’espace de 30 jours, et que des taux élevés de dioxine ayant été décelés dans son sang.
Où en sommes-nous
L’arrêt, rendu ce 30 janvier, constate que le gouvernement italien a manqué à son devoir de traiter la crise alors qu’il était conscient des dangers depuis des années. Rome a ainsi violé l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui garantit le droit à la vie.
La CEDH a donné deux ans à l’Italie pour mettre en œuvre une stratégie globale de lutte contre la pollution dans la région, instaurer un mécanisme de contrôle indépendant et créer une plate-forme d’information publique.
(source Euractiv)
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