Le sujet
Pour la première fois en Europe de l’Ouest, de l’hélium, gaz rare jusqu’alors totalement importé, est extrait du sous-sol en pleine campagne en Bourgogne (centre) et les promoteurs du projet espèrent couvrir jusqu’à 15 % des besoins de la France.
Les parties prenantes
Les 32 millions de mètres cubes consommés en Europe de l’Ouest, soit le deuxième marché mondial, sont totalement importés, principalement des États-Unis, du Qatar et d’Algérie.
Pour être transporté sur une longue distance, l’hélium doit être liquéfié à une température de -269 °C degrés, « donc ça demande beaucoup d’énergie », explique à l’AFP Antoine Petat, chargé d’exploitation chez 45,8 Energy. Et l’opération doit être inversée une fois le gaz arrivé chez les clients : « on le liquéfie, on le transporte et on le regazéifie pour l’utiliser ».
En revanche, en l’extrayant en Europe même, près des consommateurs et donc sur de courtes distances, 45,8 Energy peut transporter l’hélium à l’état gazeux. « L’empreinte carbone est incomparable », assure Antoine Petat.
Où en sommes-nous
Bien plus que les usages de loisirs pour lesquels il est connu du grand public, comme la plongée ou les ballons, dont celui transportant la vasque des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l’hélium est incontournable dans l’électronique, notamment les semi-conducteurs, la fibre optique, …
« L’hélium est un gaz clé », souligne Jacques Pironon, chercheur du CNRS au laboratoire GéoRessources de Nancy.
(Source Euractiv)
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